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Alors que l’exploitant actuel de l’Epuisette Bernard Bonnet conteste la validité de la mise en concurrence pour l’exploitation du restaurant marseillais, Denis Allegrini, qui a remporté le concours, estime avoir parfaitement respecté les procédures et souhaite accompagner la cheffe Coline Faulquier dans cette nouvelle aventure.
Alors qu’il vient tout juste d’apprendre qu’il perdait l’exploitation de l’Epuisette, restaurant étoilé de Marseille que sa famille possède depuis 1976, Bernard Bonnet explique qu’il lance une action judiciaire suite à ce qu’il juge être un « manque de régularité dans la procédure de mise en concurrence ».
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Au pays de l’égalité proclamée, à côté de la liberté et de la fraternité, le vocable restaurant se conjugue au singulier. Du McDo à la table triplement étoilée, en passant par le joli bistrot, un seul et même mot recouvre des réalités totalement opposées. Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour saisir cette incroyable diversité des profils. Bouillantes a dressé la liste des sept grandes familles de chefs – non exclusives les unes des autres – qui composent le camaïeu de la restauration française.
Premiumisation du secteur des spiritueux, état des lieux des whiskies, explosion des produits à base d’agave, gin, armagnac, cognac : grand entretien avec le spécialiste Thierry Bénitah, organisateur du salon Whisky Live.
La cravate disparait, c’est un fait. Incontestable. Au restaurant, elle s’efface au profit d’une simple chemise, d’un petit polo chic ou d’un modeste t-shirt plus ou moins bien taillé. Le tout sera parfois surmonté d’une veste qui lissera les différences, mais encore, ce n’est pas certain. Venez comme vous êtes semble être un slogan partagé par tous les acteurs de la restauration. Mais l’effacement de ce signe distinctif n’est pas sans emporter de multiples conséquences au sein du restaurant, de la tête au pied.
La cravate ne constitue plus vraiment un sujet au restaurant. Elle n’est plus obligatoire nulle part, contrairement à la veste, encore exigée dans quelques cénacles gastronomiques en léger décalage avec leur époque. Ce petit bout de tissu, solidement arrimé au cou avec son noeud coulant, voit son empire d’usage de plus en plus réduit, tandis que sa puissance symbolique reste forte. À travers ce simple bout d’étoffe, le restaurant démontre qu’il reste un fidèle reflet de notre société et de ses moeurs.
Alors que pointe des envies toujours plus fortes de « digital detox », le restaurant semble avoir lâché toute réflexion sur l’omniprésence désastreuse du téléphone à table. Alors que de nombreux chefs regrettent son utilisation régulière et néfaste pour la bonne appréciation des plats, n’est-il pas temps de repenser la place du téléphone à table et d’agir collectivement pour en limiter l’usage ?