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Le statut du chef en tant que ‘marque humanisée’ : la grande (r)évolution

Depuis des siècles, l’image du chef ne cesse de se valoriser et de se complexifier. De simple exécutant au bas de l’échelle sociale, le cuisinier s’impose aujourd’hui comme un acteur à part entière dans la société médiatisée. D’Auguste Escoffier jusqu’au storytelling permanent, le chef a posé sa patte et imposée sa marque.

Delphine Dion : « Pour un chef, le storytelling est essentiel : il lui permet d’avancer dans son travail identitaire »

Professeure à l’ESSEC Business School, Delphine Dion mène depuis longtemps un travail autour des ‘marques humanisées’. Pour cette spécialiste de l’univers du luxe, elle estime que l’acte de se raconter – le storytelling – est essentiel pour les chefs. Elle explique également les contours d’une bonne transmission de la ‘marque’ à taille humaine.

Ségolène Montcel (communicante) : « Ce glissement du ‘donner à manger’ à ‘donner à voir’ questionne la notion d’authenticité des chefs et de leurs discours »

Journaliste, communicante, aujourd’hui responsable éditoriale chez My Little Paris, Ségolène Montcel vient de publier un livre intitulé « Ces chef.fe.s cuisiniers qui deviennent des marques ». Elle interroge la « mise en marque » des chefs et en souligne autant la diversité que les dangers.

Chère Hélène Darroze, votre silence sur les violences m’interpelle…

Suite à la publication d’un article sur Bouillantes où nous mettions en exergue d’importants dysfonctionnements dans le restaurant doublement étoilé parisien, Marsan, la cheffe Hélène Darroze et sa directrice du développement Christelle Curinier n’ont pas réagi. Une absence de réaction choquante au regard des faits signalés. D’autant plus que ce n’était pas la première fois.

Fabrice Idiart (Le Moulin d’Alotz, 64) : « Ma table passe en 100% végétal »

Le chef Fabrice Idiart, à la tête du Moulin d’Alotz (Arcangues, 64) depuis sept ans, a décidé de faire évoluer son offre. En 2023, il avait supprimé la viande ; l’an dernier, c’était le tour des fruits de mer. Décembre 2025, le poisson quitte également la carte. La table devient 100% végétale. Explications avec Fabrice Idiart.

Ras-le-bol des calendriers de l’avent gourmands

Il y avait les bûches et les galettes et, désormais, il y a les calendriers de l’avent. Pas un jour sans recevoir un mail, voire plusieurs, pour vanter ces créations commerciales qui proposent neuf fois sur dix de vous enfiler chaque jour dans le gosier une atrocité culinaire en petit format. 31 cases, 31 doses : ces calendriers ressemblent à une opération festive de mithridatisation au service de l’industrie agroalimentaire.

Ÿnsect a mis la clé sous la porte

La société Ÿnsect a été déclarée en liquidation judiciaire ce 1er décembre par le tribunal de commerce d’É vry. L’entreprise avait pour activité la production