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Téléphone portable : poison de table

Véritable couteau suisse technologique, le téléphone portable a envahi la table du restaurant depuis fort longtemps, au détriment de la qualité du repas et du savoir-vivre collectif. L’interdire ? Éduquer le mangeur ? Supplier le bon sens ? Personne ne semble avoir trouvé la solution pour évincer ce véritable poison de table.

Faut-il bannir le name-dropping au restaurant ?

Cette pratique désormais bien connue de présenter un plat – ou toute la carte – en glissant les noms et prénoms des producteurs ne semble pas faiblir chez les restaurateurs français. Pourtant, est-ce bien utile ? A qui sert réellement ce que l’on nomme le name-dropping ? Ne provoque-t-il pas une sorte d’inversion des sens et, surtout, du bon sens ? C’est à se demander s’il ne faut pas désormais le bannir.

Fromage au restaurant : le casse-tête du chef

Un service à l’assiette, le choix du chariot, un plat cuisiné ou rien du tout : le fromage se prête à toutes les histoires au restaurant. Souvent optionnelle, rarement imposée, cette étape du repas questionne les professionnels de la restauration sur son importance, son statut et son rôle. Face à l’évidence culturelle, il s’agit pour eux d’un casse-tête culinaire.

Petit : le less is more n’a pas toujours bon goût

Plus le restaurant se rêve « grand », plus il y a des « petits » dans l’assiette et dans le verre. Par-delà le tic de langage récurrent du personnel de salle qui vous verse un « petit verre de vin » ou un « petit trait de sauce », la haute gastronomie, à l’instar des artistes confirmés, pratique le petitisme dans les grandes largeurs. Sauf qu’au restaurant, le less is more n’a pas toujours bon goût.

Cravate : l’étoffe symbolique

La cravate ne constitue plus vraiment un sujet au restaurant. Elle n’est plus obligatoire nulle part, contrairement à la veste, encore exigée dans quelques cénacles gastronomiques en léger décalage avec leur époque. Ce petit bout de tissu, solidement arrimé au cou avec son noeud coulant, voit son empire d’usage de plus en plus réduit, tandis que sa puissance symbolique reste forte. À travers ce simple bout d’étoffe, le restaurant démontre qu’il reste un fidèle reflet de notre société et de ses moeurs.

Eau : son choix ne coule plus de source

Non, mais à l’eau quoi. L’eau au restaurant est une affaire sérieuse. Celle qui fut un non-sujet pendant des années prend sa revanche. L’offre en la matière en dit long sur l’esprit du lieu. Carafe ou bouteille, minérale ou microfiltrée, plate ou pétillante, l’eau fraiche fait son show à table. Pour le meilleur et pour le pire.

Pré-dessert : haïku digeste

Mais à quoi sert-il ? Que dit-il du repas ? À quelles contraintes répond-il ? Le pré-dessert, servi entre la poire et le fromage, mets transitoire mais ô combien important, constitue ces petits plus des grands repas. Réflexion autour d’un plat impromptu mais jamais improvisé.

Bistronomie : révolutionnaire et libertaire

Née dans les années 90, définie en 2004, toujours fringante en 2024, la bistronomie, déformée et manipulée dans tous les sens, conserve son attractivité et sa liberté. Échappant au carcan des guides, le concept a pu s’épanouir en toute liberté. La bistronomie, révolutionnaire et libertaire.

Tache : imperfection authentique

Écosystème vivant, complexe, se transformant au rythme des évolutions sociétales et culinaires, le restaurant ne cesse de changer dans sa forme, ses usages, son périmètre. En 80 mots, Bouillant(e)s dresse un portrait qui se rêve exhaustif du restaurant d’aujourd’hui, avec amusement, réflexion, analyse, culture et impertinence. Qui n’a pas déjà fait une tache sur la table lève le doigt ! Que dit-elle du repas, du restaurant, de nous ? Réflexions pratique, esthétique et philosophique de la tache.

Ça vous a plu ? L’horrible injonction

Écosystème vivant, complexe, se transformant au rythme des évolutions sociétales et culinaires, le restaurant ne cesse de changer dans sa forme, ses usages, son périmètre. En 80 mots, Bouillant(e)s dresse un portrait qui se rêve exhaustif du restaurant d’aujourd’hui, avec amusement, réflexion, analyse, culture et impertinence. Que pensez-vous de la très redondante question « Ça vous a plu ? » du personnel de salle en retirant votre assiette ? Nous vous donnons ci-dessous notre point de vue… piquant.

Chère Hélène Darroze, votre silence sur les violences m’interpelle…

Suite à la publication d’un article sur Bouillantes où nous mettions en exergue d’importants dysfonctionnements dans le restaurant doublement étoilé parisien, Marsan, la cheffe Hélène Darroze et sa directrice du développement Christelle Curinier n’ont pas réagi. Une absence de réaction choquante au regard des faits signalés. D’autant plus que ce n’était pas la première fois.

Fabrice Idiart (Le Moulin d’Alotz, 64) : « Ma table passe en 100% végétal »

Le chef Fabrice Idiart, à la tête du Moulin d’Alotz (Arcangues, 64) depuis sept ans, a décidé de faire évoluer son offre. En 2023, il avait supprimé la viande ; l’an dernier, c’était le tour des fruits de mer. Décembre 2025, le poisson quitte également la carte. La table devient 100% végétale. Explications avec Fabrice Idiart.

Ras-le-bol des calendriers de l’avent gourmands

Il y avait les bûches et les galettes et, désormais, il y a les calendriers de l’avent. Pas un jour sans recevoir un mail, voire plusieurs, pour vanter ces créations commerciales qui proposent neuf fois sur dix de vous enfiler chaque jour dans le gosier une atrocité culinaire en petit format. 31 cases, 31 doses : ces calendriers ressemblent à une opération festive de mithridatisation au service de l’industrie agroalimentaire.

Ÿnsect a mis la clé sous la porte

La société Ÿnsect a été déclarée en liquidation judiciaire ce 1er décembre par le tribunal de commerce d’É vry. L’entreprise avait pour activité la production