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À la recherche de l’identité du whisky français

La France produit du whisky, la chose est entendue. Elle possède même une « indication géographique » (IG) dédiée au breuvage qui doit être « brassé, fermenté, distillé et vieilli en France ». Mais peut-on dire qu’il existe, au regard d’une identité et d’une typicité communes, un whisky français ? Bouillant(e)s a interrogé Matthieu Acar (La Maison du Whisky), Louis Chaignaud (Alfred Giraud), Christophe Dupic (Rozelieures), Philippe Jugé (France Quintessence) et Benjamin Kuentz (Maison Benjamin Kuentz) sur ce que pourrait être l’identité du whisky français.

Benjamin Kuentz : embouteilleur indépendant et ‘écrivain’ de whisky français

Le poète Louis Aragon note quelque part que la qualité essentielle d’un éditeur, c’est le discernement. Est-ce pour cette raison que Benjamin Kuentz se présente comme un éditeur de whisky ? Cet embouteilleur indépendant propose ses propres créations issues d’assemblages qu’il réalise au gré de ses inspirations. Mais c’est aussi un inventeur qui n’hésite pas à utiliser des techniques de vieillissement audacieuses et inédites, illustrant ainsi la créativité qui caractérise la catégorie du whisky français.

Louis Chaignaud (Alfred Giraud) : « Il n’y a pas de barrière psychologique envers le whisky français, mais la catégorie reste à créer à l’international »

Si le marché du whisky français est à plus de 80% hexagonal, quelques rares maisons ont un fort tropisme exportateur, à l’instar de la marque Alfred Giraud. Son représentant, Louis Chaignaud, explique comment faire connaître le whisky français dans le monde et comment les racines cognaçaises influent sur la façon de produire leur whisky. Pour lui, tout ou presque reste à faire pour développer le whisky français à l’international.

Christophe Dupic (Distillerie Rozelieures) : « On a souvent tendance à oublier que l’on ne fait pas un excellent whisky sans une bonne matière première »

« Du champ à la bouteille », telle est la devise de la distillerie Rozelieures, l’une des rares au monde à maîtriser l’ensemble des étapes de fabrication de son whisky. D’abord productrice d’eau-de-vie de Mirabelle – Lorraine oblige –, la maison est aujourd’hui l’une des locomotives du whisky français. Alors que la distillerie s’apprête à tripler ses capacités de production, Christophe Dupic, son propriétaire, évoque l’importance de la qualité de la matière première, les notions de terroir et le bio dans le monde des spiritueux, et les atouts qu’apporte la maîtrise de l’intégralité du processus de production.

Whisky français : l’histoire intense d’un spiritueux singulier 

De l’interdiction de la distillation de grain en 1713 jusqu’au projet en cours d’IGP, le whisky de France n’a cessé de réfléchir à son identité, d’identifier ses forces et ses faiblesses sur un marché en évolution constante, entre la puissance écossaise, l’émergence japonaise et des logiques marketing différentes en fonction des époques. Histoire du whisky français selon Mathieu Acar, auteur d’un livre référence sur le sujet.

Whisky français, état des lieux

Combien de distilleries de whisky en France, quelle répartition sur le territoire, volumes produits, marché local, national et export : état des lieux du whisky français avec Philippe Jugé, premier directeur de la Fédération du Whisky de France et organisateur de nombreux salons spécialisés.

Chère Hélène Darroze, votre silence sur les violences m’interpelle…

Suite à la publication d’un article sur Bouillantes où nous mettions en exergue d’importants dysfonctionnements dans le restaurant doublement étoilé parisien, Marsan, la cheffe Hélène Darroze et sa directrice du développement Christelle Curinier n’ont pas réagi. Une absence de réaction choquante au regard des faits signalés. D’autant plus que ce n’était pas la première fois.

Fabrice Idiart (Le Moulin d’Alotz, 64) : « Ma table passe en 100% végétal »

Le chef Fabrice Idiart, à la tête du Moulin d’Alotz (Arcangues, 64) depuis sept ans, a décidé de faire évoluer son offre. En 2023, il avait supprimé la viande ; l’an dernier, c’était le tour des fruits de mer. Décembre 2025, le poisson quitte également la carte. La table devient 100% végétale. Explications avec Fabrice Idiart.

Ras-le-bol des calendriers de l’avent gourmands

Il y avait les bûches et les galettes et, désormais, il y a les calendriers de l’avent. Pas un jour sans recevoir un mail, voire plusieurs, pour vanter ces créations commerciales qui proposent neuf fois sur dix de vous enfiler chaque jour dans le gosier une atrocité culinaire en petit format. 31 cases, 31 doses : ces calendriers ressemblent à une opération festive de mithridatisation au service de l’industrie agroalimentaire.

Ÿnsect a mis la clé sous la porte

La société Ÿnsect a été déclarée en liquidation judiciaire ce 1er décembre par le tribunal de commerce d’É vry. L’entreprise avait pour activité la production