Amaury Bouhours, metteur en scène rabelaisien de la haute gastronomie
À l’occasion de la publication du livre ADN aux éditions Alain Ducasse, le chef du Meurice (Paris, 1er arr.) Amaury Bouhours s’est prêté à l’exercice du shooting photographique, sous l’objectif expert de Maki Manoukian. Réalisé dans l’écrin feutré du palace, le visuel montre le cuisinier, serviette au cou et couverts en main, se muer en mangeur rabelaisien face à une table recouverte de plats. Décryptage d’un « faux » portrait qui se joue des conventions pour mieux interroger la nature de la haute gastronomie.
Blanche violence du côté du Mirazur (Menton)
À la demande du chef Mauro Colagreco, le photographe Matteo Carassale a réalisé une série de dix portraits de l’équipe du Mirazur, restaurant triplement étoilé situé à Menton. Le cliché numéro 9, représentant Camila, cheffe de partie pâtisserie, interpelle par sa violence, voire sa pornographie. Décryptage engagé.
Jorick Dorignac, le net et le flou
Le portrait de chef se prête à tous les styles et échappe de plus en plus aux canons anciens du classicisme règlementaire. Celui de Jorick Dorignac, réalisé par un véritable artiste de la photographie, en noir et blanc, net et flou, interpelle par son engagement esthétique et ses multiples lectures possibles.
Portrait de mains
Qu’est-ce qu’un portrait ? La réponse semble facile et pourtant. Ce visuel du photographe Franck Tremblay, où l’on voit des mains posées sur un visage bien connu des gastronomes, questionne la catégorie. Décryptage par la photographe Emmanuelle Levesque.
Ritz, Espadon et « High key », nouvelle tendance de la photographie culinaire ?
Des tons clairs, de la surexposition et des assiettes vides : le style « High key » débarque depuis quelques années dans l’univers de la photographie culinaire. Illustration avec les visuels postés par le restaurant l’Espadon (Ritz, Paris).
Entrée, plat, dessert de Giulia Barut : derrière le contenu italien se cache une nouvelle esthétique venue tout droit des Etats-Unis
Une hirondelle ne fait pas le printemps et un livre ne fait pas une tendance. Mais l’ouvrage de Giulia Barut, à l’esthétisme provocateur, augure peut-être un virage intéressant et fort de l’édition culinaire.
Gin et string, l’oeil d’Emmanuelle Levesque
Une photographie choisie sur les réseaux sociaux, un décryptage, un point de vue de la photographe spécialisée, ex-éditrice, Emmanuelle Levesque. Aujourd’hui, un gin et un string.
Sacko-star, l’oeil d’Emmanuelle Levesque
Une photographie choisie sur les réseaux sociaux, un décryptage, un point de vue de la photographe spécialisée, ex-éditrice, Emmanuelle Levesque. Aujourd’hui, le cas Mory Sacko.