Guy Savoy : « Je suis un rebelle civilisé »

Tablées+ : les ouvertures de restaurants en France en décembre

Elles viennent d’ouvrir, elles ouvrent, elles vont très bientôt ouvrir : des tables, encore des tables. En dépit des crises et d’une conjoncture globale délicate, le secteur de la restauration ne cesse de se renouveler. La preuve avec cette nouvelle rubrique mensuelle Bouillant(e)s, dédiée aux ouvertures de tables. Il y en a pour tous les goûts ou presque. Tablées+ by Bouillant(e)s, le nouvel outil éditorial pour les professionnels qui ne veulent rien rater des dernières nouveautés.

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Les Grandes Tables du Monde : caisse vide, congrès annulé et panique à bord

Depuis l’arrivée de David Sinapian à la présidence des Grandes Tables du Monde en 2015, accompagné par le délégué général Nicolas Chatenier, l’association n’a cessé d’être au coeur d’importantes remises en question sur ses objectifs, son fonctionnement et, surtout, ses dysfonctionnements. Cette année, faute d’argent, le Congrès de Naples a été annulé au dernier moment, le délégué général a été remercié et la crise, longtemps sourde, commence à se faire jour et à fissurer un édifice mal en point. Certains membres estiment même que les Grandes Tables du Monde n’ont plus aucun avenir dans son format actuel. Enquête sur une association en pleine débandade.

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LES DERNIÈRES INFOS ‘FOOD’

MERCATO

Guide(s)

C’EST CADEAU

Décembre, c’est le mois du froid, des lutins, de la raclette, de la pluie, du ‘Père Noël est une ordure’, des épines de sapin sur le tapis, de l’inextricable choix du diner de fin d’année, du bilan comptable et… des cadeaux. Mais c’est surtout le mois où l’on doit se faire plaisir. Y a pas mal à ça… Faire plaisir aux autres et… à soi donc ! Sans tomber dans la redondante et lénifiante liste de Noël, Bouillant(e)s a quand même cette petite envie de mettre en avant des « trucs » sympathiques à (s’)offrir. Un livre, une bouteille, un objet, un je-ne-sais quoi et plus encore. Tout au long de ce mois frisquet, Bouillant(e)s propose sa hot hotte haute en couleurs et en bonnes idées.

SÉLECTION

Opinion(s)

LECTURE(S)

Sirha Food en Arabie Saoudite : quand l’argent n’a pas d’odeur

L’entreprise dirigée par Olivier Ginon, et orientée par Luc Dubanchet pour sa partie ‘food’, va organiser en 2024 un premier salon Sirha Food à Riyad, en Arabie Saoudite, et veut faire du Royaume un « pays d’accueil ». Sans sourciller, le Sirha ferme les yeux sur les tortures et ouvre son portefeuille aux gros billets. Ca fait désordre.

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À la recherche de l’identité du whisky français

La France produit du whisky, la chose est entendue. Elle possède même une « indication géographique » (IG) dédiée au breuvage qui doit être « brassé, fermenté, distillé et vieilli en France ». Mais peut-on dire qu’il existe, au regard d’une identité et d’une typicité communes, un whisky français ? Bouillant(e)s a interrogé Matthieu Acar (La Maison du Whisky), Louis Chaignaud (Alfred Giraud), Christophe Dupic (Rozelieures), Philippe Jugé (France Quintessence) et Benjamin Kuentz (Maison Benjamin Kuentz) sur ce que pourrait être l’identité du whisky français.

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Benjamin Kuentz : embouteilleur indépendant et ‘écrivain’ de whisky français

Le poète Louis Aragon note quelque part que la qualité essentielle d’un éditeur, c’est le discernement. Est-ce pour cette raison que Benjamin Kuentz se présente comme un éditeur de whisky ? Cet embouteilleur indépendant propose ses propres créations issues d’assemblages qu’il réalise au gré de ses inspirations. Mais c’est aussi un inventeur qui n’hésite pas à utiliser des techniques de vieillissement audacieuses et inédites, illustrant ainsi la créativité qui caractérise la catégorie du whisky français.

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Louis Chaignaud (Alfred Giraud) : « Il n’y a pas de barrière psychologique envers le whisky français, mais la catégorie reste à créer à l’international »

Si le marché du whisky français est à plus de 80% hexagonal, quelques rares maisons ont un fort tropisme exportateur, à l’instar de la marque Alfred Giraud. Son représentant, Louis Chaignaud, explique comment faire connaître le whisky français dans le monde et comment les racines cognaçaises influent sur la façon de produire leur whisky. Pour lui, tout ou presque reste à faire pour développer le whisky français à l’international.

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Christophe Dupic (Distillerie Rozelieures) : « On a souvent tendance à oublier que l’on ne fait pas un excellent whisky sans une bonne matière première »

« Du champ à la bouteille », telle est la devise de la distillerie Rozelieures, l’une des rares au monde à maîtriser l’ensemble des étapes de fabrication de son whisky. D’abord productrice d’eau-de-vie de Mirabelle – Lorraine oblige –, la maison est aujourd’hui l’une des locomotives du whisky français. Alors que la distillerie s’apprête à tripler ses capacités de production, Christophe Dupic, son propriétaire, évoque l’importance de la qualité de la matière première, les notions de terroir et le bio dans le monde des spiritueux, et les atouts qu’apporte la maîtrise de l’intégralité du processus de production.

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Le chef Manogeran Shasitharan (L’Itinérance, Mers-les-Bains) est-il la découverte culinaire de l’année ? 

Dans la cité balnéaire de Mers-les-Bains (Somme), ambiance galets, falaises et bâtisses décaties, l’hôtel-restaurant l’Itinérance a ouvert depuis quelques semaines sur le front de mer. En cuisine, le chef Manogeran Shasitharan, surnommé « Jack », décroche des uppercuts de très haute intensité. Le choc culinaire de l’année ?

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Whisky français : l’histoire intense d’un spiritueux singulier 

De l’interdiction de la distillation de grain en 1713 jusqu’au projet en cours d’IGP, le whisky de France n’a cessé de réfléchir à son identité, d’identifier ses forces et ses faiblesses sur un marché en évolution constante, entre la puissance écossaise, l’émergence japonaise et des logiques marketing différentes en fonction des époques. Histoire du whisky français selon Mathieu Acar, auteur d’un livre référence sur le sujet.

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Un procès, un projet, une guéguerre : la restauration fait sa crise en toute ‘transparence’

Dans un double contexte national et international des plus anxiogènes, le secteur de la restauration réussit l’exploit d’exister médiatiquement. Pour le pire et pour un meilleur… qui pourrait tourner au pire. Un procès qui prouve les bassesses d’un système, un projet de « fait maison » prometteur mais qui a des allures de guerre de « bouchées », une procureure saisie pour des faits d’escroquerie, d’abus de confiance et de corruption, et des hostilités syndicales pimentées à l’Umih, tout ça dans un environnement où l’on annonce des fermetures de restaurants en série : la restauration fait sa crise, bien comme il faut. Et en toute transparence.

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Ô comptoir mon amour

15 adresses pour bien manger au comptoir à  Paris

Du format de poche au 100% comptoir, du très “tradi” au très oriental,du bistronomique au gastronomique, le comptoir se prête à tous les plaisirs culinaires. Bouillant(e)s a dressé une sélection de 15 adresses où l’on peut poser son séant en toute sérénité..

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Authenticité, convivialité, accessibilité… Pourquoi le comptoir n’a jamais été aussi tendance

Tant pis s’il est à l’antithèse de la distanciation sociale, tant mieux si le comptoir se prête à toutes nos envies modernes. Du sandwich et café vite avalés jusqu’au repas étoilé bon chic bon genre, ce bout de zinc partagé et haut perché incarne toutes les valeurs de notre époque : authenticité, accessibilité, pluralité… Décryptage d’une tendance toujours bouillante.

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Ce que Jonathan Nossiter a écrit sur l’Atelier Robuchon et le Comptoir de l’Odéon

En 2007, le réalisateur, cinéaste, écrivain et sommelier Jonathan Nossiter rédige un livre intitulé “Le Goût et le pouvoir” dans lequel il relate, de façon tout à fait subjective, ses expériences culinaires et vineuses en France. Sur les 21 chapitres de son livre, il en consacre un à l’Atelier Robuchon et un autre au Comptoir de l’Odéon d’Yves Camdeborde. La puissance de sa critique est à la hauteur de ses expériences ratées.

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Être bourré(e), mais mieux dit !

Ce n’est pas parce que l’on est accoudé au comptoir que la sémantique doit s’absenter du débat. Les Français n’ont pas lésiné sur les vocables pour définir l’ébriété. Pour causer savant à toute heure, et ne pas se contenter d’un triste et sec “je suis bourré(e)”, Bouillant(e)s vous propose une extension notable de votre vocabulaire de cuite(s).

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Portrait(s)

Tatouage(s) : cuisine et dépendances

Qu’on se le dise : le tatouage est devenu un avantage compétitif dans le monde des cuisines. Omniprésent, il s’impose non pas comme une mode mais en véritable phénomène culturel. Cette semaine, Bouillant(e)s a réalisé un important dossier sur ce phénomène qui touche tout le monde ou presque, partout dans le monde. Du coq tatoué de Paul Bocuse en passant par les bancs de l’école, la sociologie et la psychologie, les étoiles Michelin gravés à même la peau, les témoignages de chefs et le recrutement, le tatouage se dévoile en grand format. 

Agence(s) de communication et attachée(s) de presse : (r)évolution en marche

Une presse déclinante, des réseaux sociaux qui explosent, des influenceurs qui débarquent de nulle part, et un thème, celui de la gastronomie, qui se répand comme une trainée de poudre, partout où il y a de l’image, du son ou du texte. Dans un tel contexte, la communication gourmande se mue en art. Ça tombe bien, les agences de communication et les attaché(e)s de presse spécialisés sont là pour orchestrer un bal aussi riche que complexe. En quelques années, le métier a profondément changé. Simple évolution ou vraie révolution ?

Bouchées apéritives et amuse-bouche : comment bien démarrer le repas ?

dossier complet sur les bouchées apéritives et amusebouche. Quels rôles, quel nom leur donner, les formats favoris, les grands principes à respecter et les grandes erreurs à éviter : de nombreux chefs ont exprimé leurs points de vue. En complément, trois sommeliers et cinq journalistes donnent également leurs conseils. Voilà un véritable vade-mecum pour bien (re)penser cette étape cruciale du repas.

Bouchées apéritives et amuse-bouche : le regard des sommeliers 

Partie de plaisir ou grand écart délicat, voire impossible ? Trouver le juste accord entre des amuse-bouche pluriels et un breuvage unique n’est pas de tout repos. Quels accords, quelles erreurs ne pas faire, comment sortir des sentiers battus : les sommeliers Antoine Petrus, Xavier Thuizat et Arnaud Fatome livrent quelques conseils.

Amuse-bouche : les 10 pièges à éviter

Loin d’être anecdotique, les amuse-bouche jouent un rôle essentiel car ils inaugurent le repas et (dé)montrent le savoir-faire et l’identité du chef. Voilà un vade-mecum des pièges à éviter.

Amuse-bouche : un rôle central dans le repas

La réponse semble de prime abord évidente. D’un pur point de vue temporel, les amuse-bouche permettent de patienter avant le début du repas. Mais leur vocation ne se réduit pas à ça, loin de là même. À dire vrai, ils jouent aujourd’hui un rôle essentiel pour les chefs comme pour les mangeurs.